Bios


Arno Javelle

Famille nombreuse close mais joueuse, les tribulations d'un enfant de fonctionnaire...
Les années 70: la liberté est dehors, les filles , les garçons, le théâtre, la danse et la musique. L'adolescence : Paris n'est plus loin. Photographie, noir et blanc. Mysticisme et théâtre de l'absurde, amitiés éternelles qui durent peu, les amours fols, les études multiples, toujours le théâtre sur le plateau puis à côté...Travail avec des enfants cassés, une rencontre miraculeuse, ma dame : le temps fuit et une enfant nous arrive. Quitter Paris, on s'imagine ermites en montagne, on se trouve citadins très entourés. J'écris.

L'amour de la différence me guide. Étudier à nouveau. La vie des vieux, nos aînés quand la mémoire fout le camp...  J'y travaille en libertaire plutôt qu'en libéral. La bibliothèque grandit comme mon appétit. Plusieurs vies en une, tant que ça dure : je fabrique de la musique, du son, du rythme... Une nuit de Saint Jean, je rencontre un éternel jeune Spectre très Malicieux.
Une expo de Bruno Wagner plus tard... j'aimerais tellement travailler avec ces deux quidams … et la dame de mes vies.

Transfuge par vocations, invité à rejoindre Made in Le Spectre, nous y voilà ! On vous attend...


Sarah Fernandes

Parce que mes parents l'un puis l'autre traversèrent les frontières à pied en camion... Terminus Paris ! Première de la tribu, j'ai biberonné le sang de la grande ville et depuis chaque matin j'hésite : je gravis seule en montagne enfin chez moi mais aussitôt je veux me coller à la foule - métro aux heures de pointe corps enchevêtrés -  une parmi vous enfin !C'est où ici ? Là-bas ?

Depuis trois décennies je partage ces questions avec ceux qui grandissent un bras plus long que l'autre la voix qui mue les rêves plus grands que la distance de la terre à la lune : c'est l'Ado que je préfère si gueule cassée vite grandi cœur blessé.
Depuis 1987 j'ai rencontré mille deux cent quatre-vingt six et une ados avec lesquelles nous avons partagé textes à lire et à jouer tous en scène pour le meilleur et pour de rire !

A écouter leurs mots qui bougent la langue je trace les miens parce que depuis que j'ai appris j'écris j'écris... en français des scenarii des poésies et tutti frutti ! Toujours à rôder dans les coulisses accro aux trois coups et à la poudre de riz, le Spectre m'offre une nouvelle adresse sur un plateau, comme l'impression d'être arrivée à destination et le voyage qui ne fait que commencer...

et je rêve encore en portugais et je vous répondrai en espagnol si vous me fâchez, je garde pour les intimes mes mots italiens : evviva la libertà !!!


El Yamine Bendib   

Le village des hauts plateaux, le bateau , les bancs de l’école publique française...
et depuis j’arpente mon potager en compagnie des mots des poètes ou autres témoins écrivains d’une humanité qui se cherche et se recrée sans cesse.

Solitaire dans mon travail mais pas isolé pour autant , depuis plus de vingt ans je trace ma route avec obstination au gré de compagnonnages fidèles ou plus éphémères …
sous les feux de la rampe comme dans le clair-obscur des doutes et des questions. Quelle place pour l’expression théâtrale aujourd’hui ? Ou pour l’expression artistique sous toutes ses formes ?

Avec dans ses bagages des auteurs sans distinction de temps ou de lieux, mais dont le point commun reste justement leur propos universel, le Spectre Malicieux ( mon plus fidèle ami ou peut-être mon alter ego ?) fait le pari de la liberté et de l’éclectisme, dans ses ateliers comme dans ses créations.


Bruno Wagner

Une enfance grand bleu à ramasser au fond de la méditerranée les obus de la dernière guerre et à tenter de comprendre le langage des poissons...
Depuis j’élève des abeilles, quelques brebis, galope sur des appaloosas et explore les gouffres des Pyrénées...

Touche-à-tout de l’image, plasticien, photographe de plateau pendant de longues années et créateur de dispositifs de projections intervenant dans la scénographie de spectacles vivants. J’ai aussi édité des livres-objets tels que Flore, Zéphyr et l’herboriste, Le Chemin des dames ; A la frontière avec l’Institut polonais de Paris, autour de l’oeuvre de Tadeusz Kantor, Les Ours sont plus lourds que les volcans aux éditions Les Imaginayres et Hidden Folks chez Walkyrie Éditions.

Depuis 1994, j’ai réalisé une cinquantaine d’expositions et installations en France et en Europe ainsi que quelques films.

Depuis 2001, j’ai participé à plus d’une trentaine de spectacles utilisant la vidéo-projection, inventant et fabriquant les images diffusées.



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